samedi 11 août 2018

La saga de l'EAU


Jean-Paul G.,l’architecte qui a conçu le projet du Palais des Etoiles - par la suite mis en scène par notre bien-aimé promoteur Giancarlo – l'a, globalement, plutôt bien  réussi. Globalement.
Car, dans le détail, certaines choses sont, comment dire, surprenantes...
Privilégiant l’esthétique à l’utile, il a, par exemple, « oublié » de prévoir un accès indépendant au jardinet situé côté Maison de Retraite.
Il a donc fallu compter récemment sur la gentillesse et la disponibilité des résidents de l’appartement d’angle situé en Rez de Jardin (M. et Mme Faye) pour permettre aux jardiniers d’accéder à ce jardinet et procéder à un entretien qui n’était certes pas superflu ! Le dernier remontait à plus de deux ans. La première année, l’entreprise alors en charge de notre copropriété – et qui nous coûtait une fortune – y avait accédé une fois au moyen de plusieurs échelles en escaladant le mur situé le long du trottoir de la rue du Moulin. Un accident aurait pu nous coûter très cher.
On fera également grâce à notre architecte de l’enclos situé dans le prolongement du portail, impasse du Moulin. Les copropriétaires arrivés bien après  la livraison de l’immeuble fin mai 2015 doivent certainement se demander à quoi il sert.
La finalité (théorique) était d’y entreposer nos containers à ordures que la benne serait venue vider en s’engageant dans l’impasse. Nonobstant le fait que la largeur de l’impasse était probablement insuffisante, il fallait être un doux rêveur pour penser que le conducteur de la benne allait ainsi faire de délicates manoeuvres, qui plus est sur une voie privée !
Les poubelles sont donc amenées par le personnel d’Atout Net à l’angle de la rue du Moulin… et le local ne sert à rien, sinon à permettre à certaines personnes d’y soulager un besoin pressant ou griller une cigarette de tabac ou d’une autre substance. 
Un petit plot intérieur a également facilité, la première année, le passage de quelques jeunes désireux de profiter de notre piscine. Il en résulta, notamment, une fin d’après-midi de juillet « difficile » dont Dominique Desmet et son épouse furent des acteurs efficaces face à 5 ou 6 adolescents très déterminés.
Mais où notre architecte s’est surpassé, c’est dans la conception du réseau d’arrosage. 
Sont concernés la pelouse située au pied du grand mur de l’immeuble voisin côté Impasse, le micro-jardin dans le prolongement de la piscine, la haie longeant le chemin d’accès du Rez de Jardin, les quelques plantes situées sur le dessus de l’aqueduc, la haie bordant la piscine et enfin le jardinet Est côté Maison de Retraite. L’arrosage des jardins privatifs est raccordé sur le réseau interne de chaque copropriétaire.
Comme raconté dans de précédents épisodes, ce réseau aurait dû être conçu de façon uniforme et indépendante comme prévu dans le descriptif de vente pour nous permettre de payer l’eau moitié-prix. Un léger oubli… Rappelons que l’eau destinée à l’arrosage est facturée 50% moins cher, bien que ce soit la même que celle utilisée pour nos besoins quotidiens.
Il a fallu en fait attendre la facture d’Orfeo en date de décembre 2016 d’un montant pharaonique de l’ordre de 9500 Euros pour s’apercevoir que ce réseau indépendant n’existait pas… . 
Quelques mois plus tard, une dérivation a été installée (visible à l’entrée des parkings du -1 à gauche) pour y remédier. Et là, grosse surprise : on a alors découvert (par hasard d’ailleurs) que le circuit dérivé ne couvrait en fait qu’une partie de l’arrosage, celle située Sud-Sud Est. L’autre partie reste desservie par l’eau payée plein tarif. En « rationnant » un peu les plantes et, aussi, à la faveur d’un hiver et d’un printemps assez pluvieux, le conseil syndical est quand même parvenu à faire nettement baisser la note.
Après une visite préliminaire, notre nouveau syndic a estimé qu’il devait être possible, à moindres frais, de relier les deux circuits d’arrosage du fait que ceux-ci transitent par le local piscine.
Une réunion a donc eu lieu dans le courant de la semaine avec un plombier pour déterminer les travaux à réaliser.
Et là, grosse, très grosse surprise : il n’y aurait pas deux mais trois circuits ! Pourquoi le conditionnel ? Parce que ce troisième circuit – qui transite également par le local Piscine - concernerait le jardinet côté Maison de Retraite auquel on n’a pas eu accès ce jour là. Il y a donc lieu de procéder à une vérification avant d’entamer les travaux.
Un rendez-vous sera pris courant septembre pour résoudre définitivement le problème.
En attendant, les jardiniers ont procédé à la vérification de tous les programmateurs commandant l’arrosage. Peu à peu, les choses rentrent dans l’ordre.

Eau chaude : Heliopac de mieux en mieux

Il n’y a toutefois pas que du négatif dans la vie de notre copropriété. Il en va ainsi de... l'eau. Encore! Mais chaude cette fois.
En théorie, le chauffage ne devrait rien coûter grâce à "Heliopac", un système utilisant l'énergie solaire. Lorsque pour diverses raisons (absence de soleil, pannes, etc...) il ne fonctionne pas, le chauffage se fait "à l'ancienne" avec l'électricité du réseau EDF.  
C'est malheureusement ce qui s'est produit les deux premières années.
Au 31 mars 2017, et suite à des dysfonctionnements à répétition, le chauffage de l'eau avait nécessité  près de 45.000 Kw/h d’électricité « normale » sur deux exercices, soit plus de 2.000 Kw/h par mois depuis la livraison de l’immeuble fin mai 2015.
Sur 2017/18, cette consommation est « tombée » à 7420 kw/h soit un peu plus de 700 Kw/h par mois.
Du 1er avril au 5 août 2018, la consommation a été de 1300 kw/h, soit un  peu plus de 300 kw/h par mois.
De quoi faire de substantielles économies sur la facture électrique !

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