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| La piscine sous la neige. Elle ne verra malheureusement pas l'été |
Le Cabinet Cerutti, syndic de l’immeuble,
en a informé par courrier le Conseil Syndical (ci-dessous). Celui-ci se réunira prochainement pour
déterminer la conduite à tenir.
L'origine des faits remonte au mois de novembre 2017.
Les collaborateurs de l'entreprise Noaro chargé de l'entretien du bassin avaient découvert des traces suspectes apparues au fond du bassin à la fin de l'été. Par la suite, ces traces résistèrent à plusieurs traitements chimiques habituellement suffisants.
« Cette situation nous a conduit à demander une expertise auprès d’un cabinet spécialisé » explique M. Sabourin, responsable du secteur Exploitation et Maintenance.
Celle-ci a été confiée au cabinet Tenvalacruc-Alleau basé à Vittel dont les spécialistes sont intervenus sur site en fin d’année dernière.
Les collaborateurs de l'entreprise Noaro chargé de l'entretien du bassin avaient découvert des traces suspectes apparues au fond du bassin à la fin de l'été. Par la suite, ces traces résistèrent à plusieurs traitements chimiques habituellement suffisants.
« Cette situation nous a conduit à demander une expertise auprès d’un cabinet spécialisé » explique M. Sabourin, responsable du secteur Exploitation et Maintenance.
Celle-ci a été confiée au cabinet Tenvalacruc-Alleau basé à Vittel dont les spécialistes sont intervenus sur site en fin d’année dernière.
C’était, on s’en souvient, une
période délicate pour la copropriété qui s’apprêtait à changer de syndic. La
plupart des dossiers avaient été mis en suspens en attendant la nomination du
Cabinet Cerutti intervenue le 27 décembre.
Fin janvier, M. René Cerutti récupérait l’ensemble des documents relatifs à la copropriété. Et là, immense stupéfaction! « Je n’en ai pas cru mes
yeux en découvrant cette histoire de piscine dont absolument personne ne m’avait
parlé » souligne-t-il .
Immédiatement informé, le conseil syndical avait demandé d’observer le silence tant que les
conclusions définitives de l’expert ne seraient pas officiellement connues.
En fait, dès leur visite, les spécialistes n’avaient guère laissé d’espérances
à l’entreprise Noaro.
Une fissure – peut-être provoquée
par le mini séisme survenu voici quelques mois – n’a cessé de s’élargir en
profondeur, provoquant une fuite qui, bien évidemment, s'est amplifiée au fil des semaines.
« A chacune de leurs visites
nos collaborateurs ont dû éponger une quantité d’eau de plus en plus importante
dans le local situé au niveau -1 » déclare M. Sabourin.
Ennuyeuse, la situation ne serait
pas dramatique si, malheureusement, l’ensemble du bassin ne s’était détérioré.
La rouille a atteint les canalisations, permettant la propagation de germes qui
risqueraient d’être dangereux pour les usagers de la piscine. On sait en outre
que la pompe à chlore était restée inopérante durant deux étés avant d’être
enfin remplacée sur une initiative du Conseil Syndical. Le traitement manuel de
l’eau (par des pastilles) durant cette période a certainement eu des
conséquences car il n’a pas permis de traiter en profondeur un mal qui ne
cessait sournoisement d’empirer.
Le rapport établi par l’expert est formel : les dégradations constatées dans la sous-structure ne permettent pas de laisser la piscine remplie et, surtout, peuvent avoir de graves conséquences physiologiques en raison des germes trouvés à la périphérie des canalisations inférieures.
« En l’état actuel des choses, il est absolument impossible de faire réaliser les travaux de remise en état avant l’été. La fissure et les fuites sont relativement faciles à traiter. Par contre les règlements d’hygiène sont draconiens. Toutes les canalisations devront être inspectées, démontées et remplacées. Vue la configuration d’une piscine, ce sont des travaux lourds qui vont nécessiter beaucoup de temps. Administrativement, nous allons bien évidemment faire intervenir la garantie décennale afin de préserver les intérêts financiers des copropriétaires. Mais ceci sous-entend de nouvelles expertises et vous savez que ces choses prennent du temps, beaucoup de temps » soupire M. François Panzani, responsable des sinistres au sein du Cabinet Cerutti.
« En l’état actuel des choses, il est absolument impossible de faire réaliser les travaux de remise en état avant l’été. La fissure et les fuites sont relativement faciles à traiter. Par contre les règlements d’hygiène sont draconiens. Toutes les canalisations devront être inspectées, démontées et remplacées. Vue la configuration d’une piscine, ce sont des travaux lourds qui vont nécessiter beaucoup de temps. Administrativement, nous allons bien évidemment faire intervenir la garantie décennale afin de préserver les intérêts financiers des copropriétaires. Mais ceci sous-entend de nouvelles expertises et vous savez que ces choses prennent du temps, beaucoup de temps » soupire M. François Panzani, responsable des sinistres au sein du Cabinet Cerutti.
Bref, un véritable coup de massue pour la
copropriété qui se trouve privée de l’un de ses atouts au moment où elle
commençait à préparer la saison estivale.
Après trois ans de fonctionnement, le conseil syndical avait en effet
envisagé de procéder à un entretien de la plage.
Plusieurs entreprises avaient été consultées mais l’importance des devis avait
conduit Michel Sparagna et ses amis à renoncer à une intervention extérieure.
« Le conseil syndical souhaitait proposer que les occupants de l’immeuble
(propriétaires comme locataires) se mobilisent afin d’effectuer eux-même les
travaux. Ils auraient consisté à passer le karcher (acheté l’an dernier) sur
les lattes de bois afin d’éliminer la plus grande partie de la saleté accumulée
au cours de ces trois années puis application d’une peinture spéciale ».
Un créneau avait même été envisagé, du 28 avril au 1er mai.
« Afin de renforcer les liens de convivialité, nous avions même pensé
que les travaux auraient pu être conclus le 1er mai en fin de journée par un
apéritif dînatoire où chacun apporterait sa contribution » conclut M.
Sparagna, littéralement effondré par la nouvelle.
Il ne sera certainement pas le seul.
Plus d’informations seront
communiquées dans les prochains jours. Ce mois d'avril débute décidément très mal.


